Quand on arrête les dealers

Trois dealeurs présumés ont vu leurs domiciles perquisitionnés après un coup de filet jeudi. C’est typiquement le trafic qui dérange riverains et commerçants. Les policiers du commissariat d’Asnières viennent de mettre un terme au petit business de trois vendeurs de cannabis, dont l’activité se concentrait dans le square Princesse-Palatine, à deux pas de la gare d’Asnières, mais aussi parfois près du parvis de l’hôtel de ville. Durant l’été, les habitants de la rue de la Station et du square Palatine se sont plaints des allées et venues et du bruit de groupes de jeunes sur place. En y regardant de plus près, les policiers du commissariat d’Asnières ont bien compris qu’il y avait du deal. Certains suspects ont été placés sur écoute et surveillés. Les conversations interceptées ont confirmé les soupçons et révélé une moyenne de dix à vingt transactions quotidiennes dans ce deal au portable. Même si certains acheteurs venaient directement à la rencontre des vendeurs en sachant qu’ils les trouveraient aux abords du square. Jeudi, les policiers ont organisé un coup de filet. Ils ont arrêté sept personnes, dont quatre ont été rapidement relâchées. Les trois autres ont été présentées au parquet ce vendredi avant un procès en comparution immédiate, qui pourrait être renvoyé à une date ultérieure. En perquisition chez les trois dealers présumés, âgés de 19, 20 et 29 ans et tous établis à Asnières, les enquêteurs ont découvert un peu plus de 300 g de résine, quelques billets, balances de précision et matériel de conditionnement. Mais pas la cachette où était planqué le stock. Un temps, les suspects auraient caché les barrettes à vendre sous des buissons. En garde à vue, le principal vendeur, qui envoyait parfois ses « collègues » en livraison, a reconnu engranger quelque 1 500 € de bénéfices.